
Le centre d'interprétation
Une
scénographie basée sur l'interactivité, s’appuyant sur des objets
antiques et des procédés multimédias des plus modernes, des décors
grandioses, des reconstitutions en 3D, des projections sur écran géant
pour mettre en scène afin de mieux comprendre le siège et la bataille
d’Alésia qui opposa César et Vercingétorix.
Des
lunettes multimédias pour observer un paysage et des scènes de vie
quotidienne durant le siège, des bornes interactives jalonnant le
parcours, des maquettes en 3D, évocation les combats, un film tourné
pour le Centre d'interprétation, des fresques montrant les armées en
marche...

Dès
l'entrée, en traversant la Galerie du combat, le visiteur plonge au
coeur de l'action pour une immersion garantie dans l'histoire de la
conquête des Gaules ! Le siège d'Alésia occupe la moitié du
parcours : présentation des faits, narration des événements à
partir des commentaires de César et une interprétation s'appuyant sur
plus d'un siècle de recherches archéologiques et historiques.

A
l'extérieur, l'élément matériel le plus spectaculaire du MuséoParc est
la reconstitution, grandeur nature, d'une centaine de mètres de
fortifications, des machines de guerre et d'une partie d'un camp
romain. C'est un long voyage ludique, pédagogique et attractif dans
cette Europe d'il y a deux mille ans, que le Centre d'interprétation
vous convie à découvrir.
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En marge, dans le cadre d’exposition temporaire, renouvelée chaque
saison, son présenté des sujets se rapportant à cette époque
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Un peu d'histoire...
Nous
sommes en 52 avant J.-C., à la fin de l'été. Menacé presque partout en
Gaule, Jules César décide de battre en retraite après avoir été
repoussé devant Gergovie. Entre la Loire et l'Yonne, il est attaqué par
Vercingétorix. Mais le général romain ne faiblit pas et le chef gaulois
doit se replier sur l'oppidum d'Alésia (place forte située sur un lieu
élevé) l'actuelle Alise sainte-Reine à une soixantaine de
kilomètres au nord-ouest de Dijon. César engage aussitôt de
gigantesques travaux : en quelques semaines, deux lignes fortifiées de
15 et 21 km, dotées de pièges très élaborés, et une trentaine de
camps encerclent des Gaulois qui ne parviennent pas à s’imposer.
L'arrivée d'une impressionnante armée de secours ne change rien :
au terme d'un ultime combat qui oppose plusieurs centaines de milliers
d'hommes, les Gaulois sont défaits. Vercingétorix se rend à César et,
même si d'autres batailles sont encore à venir, la Gaule s'apprête à
devenir romaine... Une nouvelle société va naître, qui nous léguera sa
culture et son patrimoine. Considéré à partir du XIXe siècle comme
point de départ de l'Histoire de France, Alésia est un lieu de mémoire
où s'entremêlent mythe et réalité.
Site archéologique d'Alésia
est intégré au MuséoParc Alésia
1, chemin des Fouilles 21150 Alise-Sainte-Reine

La pierre de Martialis est une pierre découverte par l'archéologue
Maillard de Chambure en 1839 dans les ruines gallo-romaines
d'Alise-Sainte-Reine
Après
la défaite de Vercingétorix, l'oppidum continue d'être occupé. Une
ville gallo-romaine prospère se développe grâce, notamment, à
l'activité d'artisans spécialisés dans le travail du bronze. Elle est
abandonnée au Ve siècle. La population peut être estimée alors à
quelques milliers de personnes. De cette ville antique, il ne reste que
des vestiges fortement arasés. Ils correspondent aux fondations et aux
structures enterrées des monuments et habitations construits durant
plusieurs siècles.

Les
vestiges gallo-romains, situés à 3 km du Centre d’interprétation,
permettent d’imaginer la vie quotidienne des habitants du site. En
déambulant dans les rues antiques, vous découvrez le centre monumental
composé d’un sanctuaire, d’un théâtre et d’un forum fermé par une
basilique, un étonnant édifice, dit monument d’Ucuetis, caractérisé par
une cour et une salle souterraine creusée dans la roche, des îlots
d’habitations dont subsistent de très belles caves…

La
statue monumentale de Vercingétorix du sculpteur Aimé Millet, proche
des vestiges gallo-romains, date de 1865. Haute de 6,60 mètres, cette
œuvre en cuivre a été érigée sur ordre de Napoléon III pour marquer la
fin et le succès des recherches archéologiques entreprises à Alésia.